EGLISE SAINTE-ANNE DE THARON

Responsable de l’Equipe d’Animation Locale (EAL) de Tharon : Jean-François Brosseau

Accueil paroissial les samedis de 10h à 11h30

Les principales évolutions de la chapelle ont été les suivants :

1926: Agrandissement en prolongement vers la place

1934: Le clocher, les 3 cloches

1935: La tribune

1952: La tour

1953: La sacristie

1957: L’aile droite

1962: La crypte

1964 et successivement: L’aile gauche, mise en état des abords de l’église, aménagement du sanctuaire, autel, Saint Sacrement, la Vierge, les bancs, le chauffage, le vitrail du fond, l’orgue.

 

Grand Christ en bois du 16ème siècle

Ceux qui furent nos pasteurs :

1909 – 1927 : le clergé de Saint Michel

1927 – 1933 : monsieur l’abbé Hervouet

1933 – 1938 : monsieur l’abbé Moyon

1938 – 1946 : monsieur l’abbé Morand

1946 – 1963 : monsieur l’abbé Gicquel

1964 – 1990 :monsieur l’abbé David

    … – 2000: monsieur l’abbé Michel Guénec

Dans les années 1815 à 1828, les personnes ayant certains moyens financiers, attirés par la prise des eaux thermales puis des bains de mer ont commencé à chercher le calme pour se retirer à la campagne et ici à la mer.

Si les parisiens choisissent la Normandie, les bourgeois et hommes d’affaires des deux rives de la Loire optent pour PORNIC distant seulement de 45 km de Nantes, c’est pratique surtout si on a peu de temps, notamment pour passer des week-ends. Au début, on venait en voiture à cheval mais la ligne de chemin de fer qui fut construite pour desservir les plages de notre région facilita et démocratisa les déplacements des touristes.

Les personnes les plus fortunées se regroupèrent à Pornic et à Ste-marie où chacun rivalisa d’extravagance dans la construction de somptueuses villas sur les corniches en front de mer afin d’en imposer auprès des gens de leur société.

Les personnes plus modestes optèrent sur des stations moins huppées mais néanmoins proches de Nantes. A Tharon grâce à Messieurs CHEVRIER, GUILLOU et MONTI DE REZE qui lotirent environ 120 ha de dunes, donnèrent la possibilité à beaucoup de nantais de se porter acquéreurs d’une villa pour les week-ends.

Les personnes plus modestes optèrent sur des stations moins huppées mais néanmoins proches de Nantes. A Tharon grâce à Messieurs CHEVRIER, GUILLOU et MONTI DE REZE qui lotirent environ 120 ha de dunes, donnèrent la possibilité à beaucoup de nantais de se porter acquéreur d’une villa pour les week-ends.

Cette arrivée d’une nouvelle population estivale ne tarda pas à engendrer des besoins pour l’accueil de ces estivants paroissiens.

Cela tombait bien, car dans ces temps, une famille en proie à de gros problèmes, entreprit de faire un pèlerinage à Ste-Anne d’Auray en faisant le vœu de construire une chapelle si elle était entendue. Certainement touchée par cette démarche, Ste-Anne exhaussa cette demande et fidèle à sa promesse, la famille donna le terrain qui faisait partie de la parcelle lotie pour que fut élevée une chapelle.

Les premiers plans furent dessinés en 1906 par M. Bourgouin, architecte à Nantes, dès-lors la construction put commencer. La chapelle fut bénie en 1909. Si à l’origine, il s’agissait d’une modeste chapelle ce fut sans contexte l’un des évènements marquant de la station avant la première guerre mondiale.

Puis vint la première guerre mondiale et tout fut suspendu.

Au retour de la paix, les personnes avaient besoin s’évader notamment vers nos cités balnéaires. C’est ainsi que dès 1926, pour faire face à l’arrivée de plus en plus massive des touristes, on fit un premier agrandissement en prolongeant la nef vers la place de la Duchesse Anne.

C’est en 1927 que fut nommé le premier chapelain de THARON, l’abbé HERVOUET qui demeurait sur place toute l’année.

Le presbytère fut construit en 1930 grâce à l’énergie de l’abbé HERVOUET.

En 1933 arrive un nouveau chapelin, l’abbé MOYON qui, séduit par la beauté de la chapelle, mit toute son énergie à l’améliorer ;

  • Il acheta un orgue pour accompagner et soutenir la prière des paroissiens.
  • Fit achever les motifs décoratifs de la charpente et vernir le plafond
  • Il fit remplacer les carreaux par des vitres coloriée que l’on peut encore voire aujourd’hui dans la nef.
  • Il installa une chaire en chêne de Hongrie qui est démontée aujourd’hui.
  • C’est lui qui fit construire une tribune pour 60 personnes. Aujourd’hui, elle est inaccessible car son plancher et mangé par les vers.

En 1934, il entreprit au-dessus de la porte d’entrée, la construction du clocher couvert d’ardoises. Il partit à Orléans pour acheter les cloches sonnant le mi, le fa dièse et le sol dièse. Elles furent bénies cette même année par Mgr Le Fer de La Motte évêque de Nantes :

  • La grosse a pour nom : Anne-Thérèse-Emile-Georgette
  • La moyenne se nomme : Marie José – Germaine
  • La petite s’appelle ; Pierre-Michel-Marie-Bernadette

1934- Installation du confessionnal

Le 27 mai 1938, l’abbé MOYON est remplacé par l’abbé MORAND. Puis arrive la seconde guerre mondiale et l’arrêt des activités de nos prêtes bâtisseurs qui ont cependant beaucoup à faire avec l’arrivée des personnes fuyants les villes, l’affluence est importante lors des cérémonies, les églises sont pleines. Il vit la guerre et la situation difficile de la « poche sud Loire de Saint-Nazaire ». Il se plaint d’être isolé, de manquer de tout et s’attriste du comportement des habitants.

Le 7 juillet 1946, l’abbé GICQUEL est nommé le nouveau chapelain, il restera 18 ans au service des tharonnais. Homme courageux, bâtisseur et persévérant, il eut à cœur de poursuivre l’agrandissement de la chapelle Ste-Anne afin de répondre au rythme de l’expansion de la cité et de satisfaire aux besoins des fidèles.

Il avait peu de moyens et dû mettre à contribution toutes les ressources de son intelligence mais aussi de ses biens personnels et de la contribution financière de sa famille. Il crée un bulletin paroissial.

En 1948 il fit réparer le bâti des cloches et la façade lézardée et repeindre la façade.

Le dimanche des rameaux 1950 est inaugurée la table de communion en fer forgé et de la main courante en bois sculptée par Mr André DUPE.

Le 19 mars 1951 il procède à l’agrandissement de la chapelle avec la construction de la   tour lanterne. Le chantier est terminé le 28 juin 1952.

En 1952, il fait construire la nouvelle sacristie qui permet de mieux préparer les offices., elle est inaugurée l’année suivante.

Monseigneur Fruchaud et Monseigneur Soubrier – 100 ans de la Chapelle de Tharon

En février 1957 l’abbé GICQUEL lance la construction de l’aile droite de l’église pour un montant de   4 800 000 francs (environ 732 000 €) alors qu’il n’a en caisse que 1 200 000 francs.

Le 1er janvier 1959, la chapellerie de THARON est érigée en paroisse sous le vocable de STE-ANNE par une ordonnance du 10 décembre 1958 de Mgr VILLEPELET évêque de NANTES. L’abbé GICQUEL devient alors curé de la nouvelle paroisse.

Une statue de Ste-Anne et de la Vierge du XVIIème provenant d’une église de Bretagne détruite est donnée par une famille et trône dans le chœur.

Le 24 décembre 1963, l’abbé GICQUEL décède subitement au moment de l’homélie qu’il prononçait durant la messe de la Nativité.

En 1964, le Père DAVID est nommé le nouveau curé de la paroisse Ste-Anne de THARON. Il eut à cœur de moderniser les équipements et d’augmenter les capacités d’accueil de l’église car, à cette époque, la fréquentation estivale était importante comme il le notait dans le journal de la paroisse en 1964 où il relevait que sur les 6 messes dominicales, l’église accueillait 4 400 paroissiens chaque dimanche.

Il entreprend l’agrandissement de l’aile gauche et de la crypte. A Noël 1964, c’est l’inauguration du nouveau sanctuaire dont l’autel est offert par les paroissiens de St-Jean Bosco, ancienne paroisse du Père DAVID.

Installation du tabernacle

  • En mars 1965, un Christ datant du XIVème siècle est restauré et mis en place,
  • A Noël 1965, l’autel de la Vierge, dont la statue fut réalisée et donnée en remerciement par un artiste réfugié, est installé dans le transept gauche.
  • En 1966, grâce au don de trois familles, la Statue de la Vierge est installée au-dessus du porche.
  • En septembre 1966, la maîtrise de la cathédrale de Nantes, en excursion, anime la messe.
  • Juin 1967, pose du vitrail du fond de l’église, tout rayonnant de la création de Dieu lors du soleil couchant.
  • Noël 1967, électrification des cloches.
  • Les évènements de mai 1968 déconcertent les tharonnais si bien que le jubilé des 60 ans de l’église furent très discrets.
  • 1978, réfection totale de la toiture de la nef (déjà !). La nef fut toute découverte et protégée par une bâche plastique transparente ce qui impressionnait les estivants de passage.
  • 18 août 1985, la messe télévisée dans le cadre de l’émission « Le jour du Seigneur »,
  • Le 13 novembre 1986, la foudre tombe sur le clocher et l’éventre. Il sera réparé en févier 1987.
  • En mars 1988, après des tempêtes avec des tornades, il fallu élaguer et abattre les arbres à proximité.
  • Le 26 août 1990, après 26 années passées dans la paroisse, le Père DAVID fait ses adieux, pour devenir aumônier du monastère de la Visitation de Nantes. Ce fut le dernier curé attaché à THARON qui désormais devait dépendre de St-Michel Chef Chef puis de la paroisse de Saint-Gildas de la Mer.
  • En 2016, une famille tharonnaise fait don d’un bas-relief sculpté sur bois de Ste-Thérèse d’Avila.
  • En février 2019, le Père de Guibert fait réaliser deux vitaux installés au-dessus du baptistère et du tabernacle.
  • En 2020, installation d’une nouvelle sonorisation
  • En septembre 2021, départ du Curé le Père Arnaud de GUIBERT et arrivée du nouveau curé, le Père François Xavier HENRY.
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