Reportage, la prière en confinement sur nos paroisses !

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Défi prière : ils l’ont relevé !

Seul chez soi ou en famille, de manière différente, la prière est toujours un défi à relever avec l’aide de la grâce de Dieu, et notre bonne volonté ! Grand merci à ces paroissiens qui ont accepté de nous témoigner simplement de leur vie de prière…

Prière personnelle de Jackie, mère de famille :

La première personne à qui je parle, c’est Dieu avant tout…

En ces temps de confinement, j’ai plus de temps…

Dès le matin, je lis les psaumes…

Je préfère essayer de prier pour les médecins, les infirmières, les malades aussi…

 

retrouvez le beau témoignage de Jackie :

Prière des membres d’une famille…

Titouan, 4 ans :

Zoé, 11 ans :

Marine :

Gwénolé :  Pour moi, prier, c’est me poser devant le Seigneur, c’est une introspection, devant Lui. Comme ce n’est pas toujours facile, je m’aide de ce « moyen mnémotechnique » : Merci, Pardon, S’il te plaît. Prier c’est aussi demander l’aide de l’Esprit Saint et de la Vierge Marie et avoir une pensée pour les personnes qui me sont chères.
En ce temps de confinement, j’aime faire un crochet à l’église en allant faire les courses.
Et puis  le soir, lorsque la maison est plus calme, je m’arrête devant notre coin prière et j’écoute particulièrement cette prière d’abandon  : Humblement ou la prière de Charles de Foucauld. J’aime aussi la messe du dimanche à la télévision.
Depuis le début du confinement, nous avons vécu un beau moment de prière familiale autour du chemin de Pâques réalisé par les enfants, ce moment clôturait un week-end  particulièrement ressourçant.

 

Prière d’Alice, vivant seule :

En ce temps de confinement, vivant seule et côtoyant physiquement peu de personnes je suis moins distraite par l’extérieur, je dispose donc de plus de temps pour intérioriser ce que je vis en moi-même. Ma prière se trouve différente ;  je dirai que  je la vis avec plus d’intensité car je la vis avec plus d’unité de tout mon être : corps, esprit et âme.

Ma prière devient cri de supplication pour ceux qui souffrent, ceux qui meurent et leurs proches, pour ceux qui soignent, ceux qui subissent le confinement dans des situations précaires, ceux qui souffrent la désolation face aux conséquences économiques…

Cri de joie aussi pour tout ce qui est beau : le dévouement des soignants, l’esprit de partage, le souci des plus fragiles, les échanges, les réconciliations vécues face aux circonstances, le partage de notre espérance chrétienne, des prises de conscience : de notre petitesse, de nos fragilités, de la nécessité de changer nos modes de vie, de consommation, et enfin pour le silence et la paix vécue, ressentie.

Je vis la prière avec mon corps.  Avec lui je ressens le monde extérieur et intérieur et la présence de Celui qui m’anime et anime le monde. Lorsque je prête attention à ma respiration c’est «  Jésus » que je m’entends souffler, sur l’inspire « Jé » et sur l’expire « sus »,  ce  qui m’apaise et me ramène à sa présence.

Avec lui je prie au moment des repas tout d’abord en le préparant tout simple mais bon, très souvent plus que pour mes besoins, je partage pour le jour suivant, je me suis aperçue que je mangeais moins et mieux en prenant le temps. Je songe à ceux qui n’ont pas cette chance et prie pour eux ; je rends grâce à Dieu pour la nourriture et pour ceux qui y ont contribué. J’ai aussi mieux apprécié le jeûne qui entraîne à plus de maîtrise de mon corps et au partage .

Avec lui je travaille à la maison, au jardin parfois avec fatigue et courbatures mais toujours avec le plaisir des découvertes dans l’organisation du travail, économie de moyens, le plaisir de voir pousser les légumes, fleurs qu’il faut parfois arroser. Là il faut s’y donner pour plus tard recevoir et partager. C’est pour moi plein de joie et source de prières, demandes et louanges !

Je prie avec mon esprit. Avec lui à travers des questions posées, des partages d’Évangile en Frat (via internet) je suis souvent étonnée de ce que moi-même et les autres  nous pouvons   découvrir ensemble, écrire et partager ; c’est là encore source de joie et d’action de grâce. Avec lui je suis rejointe par l’Esprit Saint si je veux bien l’accueillir et me laisser travailler par son souffle : Il me guide vers plus de simplicité.

Je prie avec mon âme, pendant la célébration des messes (radio ou internet), mes temps de prière personnelle : je me sens plus présente, attentive parce que je  maîtrise mieux mon corps et mon esprit.

Il m’arrive de prier avec mes larmes pour supplier le Seigneur de nous pardonner, nous humains qui faisons tant de mal à nous-mêmes, aux autres et à la terre par égoïsme, par orgueil.

Mais il m’arrive aussi de pleurer de joie pour chanter la gloire de Dieu, sa présence dans sa création, dans les autres, en moi-même pour la beauté, la bonté, la charité vécue, et sa paix qu’il désire nous partager.

Bien humblement je reconnais aussi qu’à certains moments mon tempérament actif, impatient, brouillon en dedans de moi et un certain orgueil : tout cela me guette mais vivant alors avec un certain mal être, j’espère et compte sur la miséricorde du Seigneur pour lui demander son pardon et retrouver la paix !

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