Denier de l’Eglise

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D’où vient le Denier de l’Eglise ?

Créé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le « denier du clergé » a été institué à l’époque pour permettre le traitement des prêtres qui était jusqu’alors pris en charge par l’État. Cette collecte auprès des fidèles s’est ensuite appelée « denier du culte », puis est devenue, depuis 1989, le « denier de l’Église ».

Quel est le sens de participer au Denier de l’Eglise ?
Le terme de « denier » est un peu désuet, mais les catholiques tiennent à le conserver, car le Denier n’est pas un don comme un autre. Il ne fait pas appel seulement à la générosité, mais surtout à un sentiment d’appartenance et de fidélité envers l’Église, pour que ceux qui sont plus spécialement en charge d’annoncer l’Evangile et de faire vivre l’Église, aient une juste rémunération (ce n’est pas donc pas la simple question de savoir s’il y a ou pas la messe chez nous dimanche prochain !) Le Denier est un don volontaire, il n’y a pas de tarif ! Chacun donne en conscience selon ses possibilités.

A quoi sert le Denier ?

Le Denier de l’Eglise constitue la ressource la plus importante pour couvrir les charges (il y a aussi les quêtes, le casuel, les legs et les donations). Le poste de charge le plus important consiste dans la prise en charge du « personnel » : traitement, charges sociales, formation, logement et frais pour les prêtres et pour les laïcs en mission ecclésiale, nommés par l’évêque. L’Église ne reçoit aucune subvention, ni de l’État, ni du Vatican. Seule la participation des fidèles au Denier de l’Église permet aux diocèses de donner aux prêtres et aux laïcs salariés les moyens de vivre et d’agir. On trouve dans l’Ecriture la justification de cette participation : « Que celui qui reçoit l’enseignement de la Parole fasse une part de tous ses biens en faveur de celui qui l’instruit ». Cette phrase de St Paul (Ga 6, 6) fait écho à celle du Seigneur Jésus : « l’ouvrier mérite son salaire » (Mt 10, 10).

En pratique, pour le diocèse de Nantes, quelques repères chiffrés :
50€ correspondent au coût d’une journée d’un prêtre, charges sociales comprises.
100€ correspondent au coût d’une journée de formation d’un séminariste, aujourd’hui 8 séminaristes se préparent pour prendre la relève.
269 prêtres sont en activité dans les paroisses, les services et les mouvements.
188 laïcs sont salariés au service du diocèse et des paroisses.
146 animateurs sont engagés dans l’action pastorale.

Comment participer ?

• Par chèque à l’ordre de l’ « Association Diocésaine de Nantes. »

• Par prélèvement automatique pour un soutien régulier et réparti dans la durée.

• En ligne sur http://nantes.cef.fr/dons/don-en-ligne

Votre don peut être réparti selon votre choix pour la paroisse et le diocèse. Vous retrouverez tous ces éléments et d’autres (notamment ce qui concerne les réductions d’impôts) dans l’enveloppe remise dans votre boîte aux lettres et disponible sur les tables de presse dans les églises.

D’avance, je vous remercie !

Père Arnaud de Guibert
Curé

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